Le Japon a un rapport trouble avec le cannibalisme. Non seulement de nombreux témoignages évoquent des actes cannibales répétés de la part des soldats Japonais pendant la seconde guerre mondiale, mais une autre affaire bien plus récente à montré qu'au Japon, le cannibalisme est loin d'être aussi tabou que chez nous.
Vous avez peut-être entendu parler de Issei Sagawa. En 1981, ce japonais de 31 ans, qui vivaient à Paris, tue d'un coup de carabine une néerlandaise, avant de se repaitre de son cadavre. La suite est digne des pires mangas et des meilleurs nanars (Machine Girl
) : son riche et puissant père le fait déclarer fou, et donc irresponsable de ses actes. Il doit donc passer sa vie interné. Cependant, son tout-puissant père le fait extrader vers le Japon, où dès qu'il touche le sol… il est libre. Son traitement se limite au fait de prendre des antidépresseurs les premières semaines.
Cependant, Issei Sagawa ne s'arrêtera pas là : au contraire, il exploite son crime pour obtenir une petite fortune, d'abord par son livre, puis en tournant des films pornographiques avec des actrices ressemblants à sa victime, le tout dans un décor faisant explicitement référence aux Pays-Bas. Et pour finir, il participe à une campagne de publicité pour… des magasins de viandes.
Il jouit d'une très bonne popularité au Japon.
Alors, les japonais sont-ils nostalgiques du cannibalisme ? Le cannibalisme est-il un des nombreux fantasmes sadiques et glauques des pervers japonais ? Quel est votre avis ?