(Warabii)
Tant d'écart nous sépar', d'ici à l'avenir
Et le double infini s'en est allé si tôt
Ne laissant derrièr' lui qu'un souvenir verdâtre,
Karaokés pesants, instants précieux folâtres
Et le double infini s'en est allé bien tôt
Ne nous abandonnant que pour mieux repartir
(B0's)
Tristesse
Morte saison, mort compagnon
Je m’étais depuis longtemps attaché à ton tronc
De notre forêt tu étais le plus fameux
Tous ces arbres tu avais rendu heureux
Lorsque soudain de tes racines tu t’es détaché
Et à nous tous, subitement, tu t’es arraché
Morte saison, mort compagnon
Je m’étais depuis longtemps attaché à ton tronc
Tes riches rameaux foisonnaient de connaissance
Souvent on en parlait avec abondance
Tu n’étais pas vaniteux de ce vert si beau
Sinon ravi de nous faire cadeau
De l’une de tes feuilles, gorgée de savoir
Que l’on voulait tant recevoir
Morte saison, mort compagnon
Je m’étais depuis longtemps attaché à ton tronc
Mais de toi désormais nous n’avons que la souche
De souvenirs qui sincèrement nous touchent
Et oui, nous pleurons abondamment
Ton départ. Oui tristement
Nous regardons les étoiles
Et t’y voyons briller, mais les larmes voilent
Nos yeux. À jamais tu resteras
Parmi nous, ici bas.
Hommage à Anthony Carniel, 1993-2010